Depuis quelques mois, le monde entier est secoué par une pandémie appelée Coronavirus. Comme plusieurs pays, la France a dû décréter le confinement de sa population, pour stopper l'avancée de la maladie. Pour soutenir l'économie dans cette crise sanitaire, l'Etat a décidé d'accompagner les entreprises nationales par des aides stratégiques.
Comment faire face au coronavirus?
Le manque de disponibilité des ressources humaines dû aux mesures sanitaires préventives adoptées par le gouvernement risque de mettre à court terme l'économie française à rude épreuve. Pour anticiper la situation, le gouvernement a pris quelques décisions pour décongestionner les acteurs de l'économie nationale. Ainsi, les aides d'État pour le coronavirus couvrent plusieurs secteurs.
Les autorités ont prévu, dans le cadre du chômage partiel provoqué par le confinement, un montant de 45 000 millions d'euros! Cette mesure devrait prendre en compte environ 2 millions de personnes sur l'ensemble du territoire. Le chômage partiel est une formule que les entreprises trouvent pour éviter de licencier leurs salariés. Les entreprises dans cette situation disposent d'environ 30 jours pour déclarer leur besoin de pratiquer un arrêt partiel. Vous pouvez ensuite télécharger le formulaire prévu à cet effet sur le site du service client.
Comme aide d'État pour le coronavirus, on peut citer la garantie bancaire. En effet, l'exécutif prévoit de mettre 300 000 millions d'euros en garantie des entreprises, auprès des banques créancières. De plus, les banques sont prêtes à reporter de près de six mois les échéances des prêts des entreprises qui se trouveraient en grande difficulté. La Banque Publique Française (BPI) a également simplifié le processus d'octroi de prêts aux entreprises qui en ont besoin. A noter que les prêts Atouts et Rebonds sont les plus touchés.
Dans 10 jours, les entreprises qui avaient demandé des prêts doivent être à nouveau en possession des fonds. L'État, dans son souci d'atténuer l'impact de la crise, a permis aux entreprises engagées dans la commande publique de dépasser les délais sans payer de pénalités. Les différentes administrations concernées ont déjà été instruites à cet effet.
Les aides d'État pour le coronavirus concernent également les factures courantes à payer par les entreprises. Les PME étouffées par la crise sanitaire peuvent différer le paiement de leurs factures d'eau, d'électricité et de gaz, mais aussi de leurs loyers. Sans médiation, l'Etat met tout en œuvre pour que cette mesure soit efficace. Jusqu'au 31 mai 2020, l'expulsion par le bailleur ne sera pas possible, même en cas de non-paiement par le locataire. En cas de difficultés pour se faire entendre, les PME concernées peuvent recourir à l'arbitrage de la CCAPEX (Commission de coordination des actions de prévention et d'expulsion des locataires), pour contraindre les propriétaires à différer le paiement des loyers.
1 500 € d'aides aux petites entreprises
Pour soulager l'économie nationale débordée par le Covid-19, l'Etat a pris en compte la majorité des acteurs dont les artisans, les auto-entrepreneurs, etc. L'aide de l'Etat pour le coronavirus s'élève à ce titre à 1 500 euros par entreprise touchée.
Pour en bénéficier, l'entreprise doit avoir fermé pour des raisons sanitaires et administratives en raison de la situation, ou voir son chiffre d'affaires chuter de 70 %. Par ailleurs, cette aide peut également être accordée aux TPE de 10 salariés maximum ou dont le chiffre d'affaires est inférieur à un million d'euros. Les dirigeants de ces sociétés doivent également être conscients que l'aide n'est accordée qu'en relation avec l'activité principale de la société.
Ainsi, vous ne serez pas pris en compte si votre micro-entreprise vous permet d'exercer une activité secondaire. La détermination de la baisse du chiffre d'affaires de la microentreprise se fait en comparant celui de mars 2019 et celui en cours. La prime de 1 500 euros est versée directement par la Direction générale des finances publiques. Après une étude au cas par cas, les 1 500 euros sont accordés dans une déclaration. Le formulaire de candidature ne sera disponible qu'à partir du 1er avril 2020 sur le site officiel du gouvernement.
En dehors de cette aide de l'État pour le coronavirus, les petites entreprises peuvent demander d'autres aides au niveau régional, à partir du 15 avril. Après validation, l'aide financière peut atteindre près de 2 000 euros.
Un report autorisé de certains frais
Tous les secteurs ont été pris en compte dans la gestion de la crise sanitaire provoquée par le coronavirus. Jusqu'au 19 mars, les entreprises pouvaient demander le report de tout ou partie de leurs cotisations sociales, qui devaient être payées le 15 mars.
Les indépendants qui devaient régler leurs acomptes au plus tard le 20 mars ont vu les échéances repoussées. Avec une demande officielle, ils peuvent prolonger les paiements d'avril à décembre. Ces travailleurs indépendants peuvent également demander un réajustement de l'échéancier de paiement de leurs cotisations.
Les entreprises qui en ressentent le besoin peuvent demander aux autorités de reporter l'échéance fiscale qui devrait avoir lieu le 16 mars. Il leur suffit de remplir le dossier au bureau des impôts. Le document est disponible sur les-aides.fr.